
je me souviens des ruisseaux
de leur musique enjambée douce
de notre regard nouveau
sur les restes d’un quelque chose
aucun jour qui n’inventerait l’amour
sa musicale révolution
aucune nuit qui ne dévierait
l’éternité toujours plus près de la peau
la paix simple et cyclique
et son appui de liseron sur la rose idéale
c’est à voix basse tu sais qu’il faudra rappeler
nos oiseaux repliés un peu plus loin
dans la parenthèse honnête de nos printemps
pour demeurer longtemps
ces successives présences qui rient
sur les herbes lentes
une étoile toujours à portée de main
Barbara Auzou
de toute beauté…
merci Barbara
je t’embrasse très très fort
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C esr moi qui te remercie Francine
Et je t embrasse tres tres fort moi aussi
❤
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