
le voyage est infini
infini aussi ce qui n’a pas reçu de nom
la peau du monde
l’eau de l’attente
les matrices sombres entre vents et marées
qui refont l’horizon
débridé
le désir capturé vivant et la fête incisive
qui éclate du temps la case minuscule
vouloir encore que tout bascule
au bleu surpris
et que l’étreinte nous revienne en brassées de fleurs
en rondes d’odeurs du plus profond d’un ciel de tête
encore être un avant-soi qui monte à l’assaut
d’un plus grand que soi
et s’émerveiller de la fugitive et verticale empreinte
que nous laisserons mon âme
sur le jour transparent
et dans l’œil parfumé de l’oiseau
Barbara Auzou
Magnifique poème!
Bonne journnée, Barbara.
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Un grand merci Isabel
Belle journée aussi.
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quelle merveille ce poème…
merci Barbara
je t’embrasse très très fort
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Merci Francine
Je t’embrasse très très fort moi aussi
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