
je tends un fil sur la pente cahoteuse
de la distance et du temps
j’enjambe les ravins
ma préférence va pour longtemps
au vert soudain
et à son silence éprouvé
ma préférence va à la tendre insouciance
d’un air réformé
où les mots s’arrêtent à la limite des villages
j’ai un sens de la quête
un goût du bâtir certain
et j’avais promis aux oiseaux
que je reviendrai un matin en ce lieu
qui sait à qui donner le sourire
et la main dans les cheveux
puisqu’on n’a jamais rien
conçu d’aussi sage et d’aussi beau
et que nous portons dans nos yeux
les preuves d’un éternel accord
je branche mon coeur comme une sonde à la lune
et l’écho de notre parole commune
dessine une cartographie à hauteur de ciel
Barbara Auzou
magnifique… il me touche profondément ce poème…
merci Barbara
je t’embrasse très très fort
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Merci beaucoup Francine
Je t’embrasse très très fort
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