Fugacité CCCXXXIV

Photo Julie

Passé le labour du sommeil j’ouvre en deux et d’un coup sec un jardin des délices

j’exhibe les preuves d’un matin sapide de transparences

pour que mon coeur-cheval oublié sous un réverbère doucement s’y abreuve

libère en lui des soleils propices à l’innocence et à l’impétuosité animales

 

Barbara Auzou

6 réflexions sur “Fugacité CCCXXXIV

Votre commentaire

Choisissez une méthode de connexion pour poster votre commentaire:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s