Hirondelles des rues

il fait un jour dévoré de ciel

regarde mon amour il y a des hirondelles

dans les rues

elles caressent collectivement le visage

des oubliés livides

regarde mon amour elles occupent les chaises

vides et puis l’enfance

les carrefours du vent

l’enchantement brisé dans le mouchoir des déçus

elles lèvent les eaux sur le vivant à l’œil humide

pour éteindre la folie du feu personnel

et le muer en océan

 

Barbara Auzou

4 réflexions sur “Hirondelles des rues

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