Fugacité CCCXXXVIII

Photo Julie

chaque chose mûrit dans son infinitude

au soleil poussent d’autres mains plus rudes encore aux travaux du jour

l’amour nu soudain sur la dragée des dents durcit l’amande et éloigne les lassitudes

il y a un ciel rose à sillonner de bout en bout dont il fait bon s’éprendre

avec les oiseaux des libertés les plus pures

tu sais- celles qui nous tirent la langue

 

Barbara Auzou

12 réflexions sur “Fugacité CCCXXXVIII

Votre commentaire

Choisissez une méthode de connexion pour poster votre commentaire:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s