Notre place et puis l’étreinte

dans ces ailleurs où s’inventent la vie

et nos visages de sable si sensibles

à la dictée idéale des doigts

tu vois il y a toujours une mer

une mer définitive où se retrousse l’âme

et se marient les oiseaux sur l’onde récidiviste

il y a toujours une fenêtre

elle est d’un bleu vigoureux toujours

qui rompt ses écumes avec ostentation

contre la lampe-tempête de nos corps

vois la lumière tourner encore chaque chose

à son avantage

jusqu’à faire du temps obscur un temps clair

de nos mots des silences

épris de l’inaliénable liberté du vivant

je veux avec toi partager la place et l’étreinte

la beauté gratuite de chaque instant

au commerce si simple qu’on l’ignore la vie durant

 

Barbara Auzou

6 réflexions sur “Notre place et puis l’étreinte

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