
parfois
parfois dedans le monde
on fait une pause entre deux ailes
et on appréhende l’espace pour ce qu’il est
une vie à prendre soin de tous et de chacun
jusqu’à se retrouver sans surprise
le centre et le refrain
un matin de mer qui ne demandait rien
d’autre qu’à jouer avec les vents rudes
et les essaims de lumière
on ne comprend qu’avec l’âge ce que c’est
qu’aimer
une promesse une pureté qui nous assemble
j’étreins ce sol sauvage pour te ceindre mieux
j’apprends la langue de l’horizon
je caresse son visage et puis ses yeux
sans autre mélancolie qu’avoir parfois échoué
à faire de mes regrets les plus profonds soleils
il me semble qu’aujourd’hui pourtant
mes pas s’ancrent dans leur exactitude
et que l’enfant au duvet de sa nuque
trouve des réponses à son sommeil agité
Barbara Auzou
de toute beauté…
merci Barbara
je t’embrasse très très fort
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C’est moi qui te remercie Francine
Je t’embrasse très très fort aussi
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Cela résonne comme un éloge d’apprentissage de la vie Barbara
J’aime beaucoup!
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Un peu oui…
C’est moi qui te remercie Marie
Je t’embrasse bien fort
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