
après quoi courrions-nous
et qu’avons-nous fait de toutes nos plages
vues à l’envers
coincées dans les spasmes de l’histoire
coincées entre les plaques du temps
la mer affabule et nous laisse pour longtemps
sans visage
dans nos égarements d’oiseaux blessés
sur le métal plissé de nos mémoires incomplètes
pourtant on peut lire les cercles appliqués
laissés par la main variable
et l’atelier haut de nos âmes
poursuit son vol d’enchantement
un peu plus lentement oui
mais beaucoup plus sûrement
on va droit à la seule adresse
pour le dénuement des cœurs
on dessine d’autres exodes
d’autres parcelles d’étonnement sur d’autres fenêtres
et par ce seul chemin de fleurs
qui va de tes yeux aux miens
un ciel furieusement certain s’invite sans scrupules
pour s’endormir dans nos mains
comme un rêve dont il aurait enfin la forme
Barbara Auzou
Belle sérénité dans la tempête.
Merci Barbara
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Quelques gouttes d’accord dans ce monde…
Merci Jean-Marc,
Je t’embrasse
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magnifique…
merci Barbara
je t’embrasse très très fort ❤️❤️
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merci à toi Francine
Moi aussi je t’embrasse très très fort
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