c’est ainsi que je t’apprends vois-tu
en silence
et dans mon essentielle distraction
à faire fleurir des ruisseaux ardents
entre deux haies vives
la voix assiégée de chutes de pierres
et de fleurs jaunes
décoiffée par des couleurs
dont personne ne sait le nom
et si je reste cette incorrigible admiratrice
d’astres
toujours en posture d’enfance
c’est que je fais de l’amour
un bien proche comme un oiseau
bientôt le temps me bousculera un peu
qu’aurait-il à faire au fond
d’une petite femme de sable chaud
habitée de moissons d’étoiles
puis il me jettera dans l’éternuement distrait
des planètes et des jours
mais avant de refermer la fenêtre
j’aimerais que tu me dises
si cela a chanté
Barbara Auzou
Lire dit-elle 
Oh que j’aime ce poème et qu’il me touche alors si tu me le permets chère Barbara je vais te répondre… très vite en te disant pourquoi oui, cela a chanté ! Je t’embrasse de joie de vivre 💛💛💛
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Alors j en suis très heureuse Frédéric..
C est moi qui te remercie et t embrasse bien fort de joie de vivre💙💚💛
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Merveilleux! Bonne journée à toi et bisous 😘🌹
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Que ta journée soit merveilleuse aussi…
Merci Ma Ju!
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La réponse est oui, ça chante dans mon ❤️
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Merci beaucoup Christine❤
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Pingback: oui, Cela a chanté – le Clos des Mots
Un grand merci Frédéric…
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et ça chante merveilleusement !
de toute beauté…
merci Barbara
je t’embrasse très très fort ❤️❤️
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C’est moi qui te remercie Francine
Et je t’embrasse très très fort moi aussi
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