J’ai le plaisir de vous annoncer la parution prochaine de Tout amour est épistolaire chez Z4 éditions.
Ce recueil regroupe les cinquante premières lettres publiées sur ce blog les dimanches matins.
Je remercie Daniel Ziv et j’en profite aussi pour vous recommander chez le même éditeur Excursions poétiques de Marie-Anne Bruch que je suis en train de lire.
Et voici le quatrième numéro de la Revue poétique et picturale Les Amis de Thalie, dirigée par Nathalie Lescop-Boeswillwald, un hors-série Printemps 2023.
Y figurent 4 de mes nuanciers publiés sur ce blog il y a quelques mois.
Et j’ai choisi pour vous le poème d’Ara Alexandre Shishmanian, intitulé Le son de la musique.
Les Amis de Thalie , revue poétique et picturale dirigée par Nathalie Lescop-Boeswillwald, nous offre cette semaine sa vingt-troisième anthologie de la poésie humaniste.
Y figurent deux de mes poèmes: La poésie est une maison et La poésie n’épouse les contours de rien.
Parmi les nombreux poèmes inspirés de ce beau recueil, j’ai choisi de vous offrir Autoportrait de Michel Stavaux.
Est paru simultanément un magnifique numéro spécial de 63 pages intitulé La parole retrouvée dont l’avant-propos de Nathalie, ci-dessous, donne le ton.
Y figurent deux de mes poèmes.
Parmi tant de beaux écrits, j’ai choisi ce poème de mon amie Jeanne Champel -Grenier, intitulé
Avec l’amour dedans:
Je vous invite donc vivement à découvrir cette magnifique revue qui n’existe qu’en version papier.
Parce qu’il n’y a pas que le foot dans la vie, pour remercier aussi ceux qui me lisent quotidiennement et qui regardent dans la même direction que moi…Ces quelques mots d’Annie Ernaux, prononcés avant la remise de son prix Nobel ce 07 décembre à Stockholm.
. Dans le monde actuel, où la multiplicité des sources d’information, la rapidité du remplacement des images par d’autres, accoutument à une forme d’indifférence, se concentrer sur son art est une tentation. Mais, dans le même temps, il y a en Europe – masquée encore par la violence d’une guerre impérialiste menée par le dictateur à la tête de la Russie – la montée d’une idéologie de repli et de fermeture, qui se répand et gagne continument du terrain dans des pays jusqu’ici démocratiques. Fondée sur l’exclusion des étrangers et des immigrés, l’abandon des économiquement faibles, sur la surveillance du corps des femmes, elle m’impose, à moi, comme à tous ceux pour qui la valeur d’un être humain est la même, toujours et partout, un devoir d’extrême vigilance.
« Dans « L’envolée mandarine », il est facile, grâce aux jalons que nous propose la sculptrice, de laisser son esprit quitter les contingences terrestres, de communier avec telle ou telle oeuvre, de lire les mots de Barbara Auzou auxquels elle a donné naissance ; une telle harmonie poétique, oserais-je dire, ne peut laisser de marbre ! Au contraire, elle nous rend léger et positif, plein d’élan créatif, et poussés dans un esprit de libération : « Toi tu distribues des sauf-conduits aux oiseaux… » Cette réelle connivence poétique ne doit pas nous étonner car « Il est des êtres qui naissent comme ça sur le bord du monde / ils savent voir ce que d’autres ne voient pas » Nul doute que les lecteurs sauront voir « le génie de la pierre » de Francine Hamelin ainsi que l’écriture poétique originale et toujours inspirée de Barbara Auzou. » Jeanne CHAMPEL GRENIER
Editions Traversées, Belgique, ISBN : 9782931077047, 128 p., 2022
Autant le dire j’ai une admiration vive pour le poète qui ne va pas sans une amitié profonde pour l’homme.
Voici un nouveau recueil de Claude Luezior qui nous laisse bien davantage que sur les seules franges de l’essentiel.
Certes le monde se perd et la parole se noie:
« On me rebat les oreilles avec les robots et l’intelligence artificielle.
À quand de vraies oreilles pour entendre les cris des affamés. Et pourquoi tous ces artifices quand il suffit d’écarquiller ses yeux pour voir le sang des bombes.
À quand l’intelligence des bombes ? »
Alors le poète interroge en lui-et pour nous-l ‘appel à témoigner depuis l’origine de toute parole:
» Dénouer les transparences qui entrebâillent mon esprit nocturne, apprivoiser le rêve, échapper à ces fluorescences qui m’électrisent en ces siècles d’insomnie où le vide parsème ses ombres
Délivrer mon crâne de ce fardeau où courent les mots sans muselière
Du simple, tout simplement trouver la quiétude » ( p 95)
Laisser la beauté simple nous venir et
« buriner » la page, voilà bien ce à quoi le poète nous invite:
« Dans la complexité d’une fin de nuit renaît le miracle langagier de l’aube. Et chantent les mots d’une oraison nouvelle ».
La sensibilité extrême de Claude Luezior n’est jamais aussi visible que lorsqu’il nous invite à lier le geste du poète à celui du peintre:
» Le poète peint ses fleurs dans les failles de l’aube. Mot à mot. De rouge uniquement.
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