La parole retrouvée / Numéro spécial printemps 2023 de la revue littéraire et picturale Les Amis de Thalie

J’ai évoqué hier le numéro 115 de la magnifique revue littéraire et picturale Les Amis de Thalie dirigée par Nathalie Lescop-Boeswillwald( https://lireditelle.wordpress.com/2023/03/15/une-autre-recension-de-lenvolee-mandarine-francine-hamelin-barbara-auzou-dans-la-revue-litteraire-et-picturale-les-amis-de-thalie/ )

Est paru simultanément un magnifique numéro spécial de 63 pages intitulé La parole retrouvée dont l’avant-propos de Nathalie, ci-dessous, donne le ton.

Y figurent deux de mes poèmes.

Parmi tant de beaux écrits, j’ai choisi ce poème de mon amie Jeanne Champel -Grenier, intitulé

Avec l’amour dedans:

Je vous invite donc vivement à découvrir cette magnifique revue qui n’existe qu’en version papier.

Pour la commander c’est ici:

lesamisdethalie@hotmail.fr

« Viva la Vulva ! », une exposition à Rouen pour parler de la diversité des vulves

L'exposition "Viva la Vulva !" est organisé au Café Couture de Rouen, du 6 au 31 mars 2020.L’exposition Viva la Vulva ! est organisé au Café couture de Rouen, du 6 au 31 mars 2020. (©Sergine Gallenne)

L’exposition Viva la Vulva ! s’implante au Café couture à Rouen (Seine-Maritime), pour tout le mois de mars, du 6 au 31. Plusieurs artistes normands, une dizaine, se sont associés pour présenter leurs créations — photographies et plus de 35 moulages en plâtre de vulves — afin d’aider « les femmes à se réapproprier leur corps et leur sexe » et « dépasser les diktats de la norme et de la beauté érigés par la société ».

L’intérêt d’exposer des vulves, toutes différentes, est d’inciter les femmes à prendre ou reprendre confiance en elles pour se réapproprier leur corps, leur sexe, et de se questionner sur les « diktats » véhiculés dans la société, notamment via les images pornographiques, comme l’explique Sergine Gallenne, en charge de l’exposition au Café couture :

L’exposition montre la diversité du sexe féminin. Beaucoup de femmes complexent sur leur sexe, donc c’est l’occasion de montrer que l’on est toutes différentes, que c’est normal. L’image du sexe féminin est encore tabou. Nous le montrons en tant qu’oeuvre d’art.

« Ma vulve a-t-elle une taille normale ? N’est-elle pas trop grande ou trop petite ? » Ces questions, des jeunes filles, ou des moins jeunes, peuvent à un moment de leur vie, se les poser. Le complexe peut être tel que certaines ont recours à la labiaplastie, une opération chirurgicale « tendance » qui consiste à redessiner la taille des lèvres.

Au Japon, le moulage d’une vulve jugé obscène

Cet événement est aussi l’occasion de rendre hommage à l’artiste plasticienne japonaise Rokudenashiko, emprisonnée en 2014 pour avoir réalisé un moulage de sa propre vulve. Le gouvernement japonais, qui interdit la représentation des appareils génitaux, a jugé cette oeuvre obscène. De par sa production et son livre L’art de la vulve, une obscénité ?, l’artiste souhaite briser les tabous sur le sexe féminin.

Avec leurs créations, les artistes normands réunis pour l’exposition « Viva la Vulva ! » (Collectif Georges, Claire Ruquier, Sébastien Picque, Toujours un fils à la patte, Alice Pestre ou encore Amy Wood) espèrent bien faire changer les mentalités. Des temps forts sont d’ores et déjà prévus le week-end du 8 mars, en marge de la Journée internationale des droits des femmes.

Informations pratiques :
Exposition Viva la Vulva ! au Café couture, 7 rue Alsace-Lorraine à Rouen, du 6 au 31 mars 2020. Exposition libre, sans réservation, accessible aux horaires d’ouverture de l’établissement, du mercredi au vendredi de 10 heures à 20 heures, et le samedi de 10 heures à 18 heures.

Sylvain Tesson, nouvel Ulysse pour un documentaire d’Arte

L’écrivain-voyageur Sylvain Tesson se lance dans un nouveau périple à l’occasion d’une collaboration avec Arte : le tournage du documentaire Dans le sillage d’Ulysse avec Sylvain Tesson. L’auteur de Sur les chemins noirs partira de Marseille, en voilier, pour refaire le voyage d’Ulysse en Méditerranée : l’admirateur d’Homère voguera ainsi sur les traces de son héros.

Des rivages de Sicile jusqu’aux côtes turques, en passant par l’Italie, l’Albanie et la Grèce, Sylvain Tesson convoquera la poésie d’Homère et tous les Dieux de l’Olympe au service d’une aventure intemporelle au cours de laquelle il rencontrera les habitants de ces rivages. En livrant au public sa vision très personnelle de l’Odyssée, l’écrivain nous emmène à la découverte des cultures et des lieux marqués par ce récit épique, toujours aussi présent dans notre culture européenne. Pivot de la coopération culturelle et économique entre les deux rives de la Méditerranée, c’est sur le Vieux-Port de Marseille que Sylvain Tesson embarquera pour sa grande Odyssée.

Dans le sillage d’Ulysse avec Sylvain Tesson
Une série documentaire avec Sylvain Tesson (5x26mn)
Réalisée par Christophe Raylat
Une coproduction : ARTE France, Lato Sensu Productions
Avec la participation d’Ushuaia TV et TV5 Monde

Diffusion sur ARTE en 2020

Sylvain Tesson
Écrivain, journaliste et grand voyageur, Sylvain Tesson est passionné par l’Asie centrale, qu’il parcourt inlassablement depuis 1997. Il s’est fait connaître en 2004 avec un remarquable récit de voyage, L’axe du loup. Reconnu par la critique et apprécié par le public, Sylvain Tesson publie de nombreux livres dont Une vie à coucher dehors, Petit traité sur l’immensité du monde, Dans les forêts de Sibérie (Prix Médicis essai 2011) et le recueil de nouvelles S’abandonner à vivre… En 2017, il partait déjà pour ARTE en expédition à travers les hauts plateaux du Tadjikistan pour le documentaire Octobre blanc, Sylvain Tesson sur les sommets de la révolution. La même année, il conçoit une série de 8 émissions pour France Inter intitulée Un été avec Homère, qui donnera lieu à un livre homonyme en 2018.

 

Les Bouffes parisiens :Fanny Ardant joue « Hiroshima mon amour ». (Jusqu’au 07 Juillet)

Fanny Ardant joue « Hiroshima mon amour » sur scène. L’actrice était l’invitée de Léa Salamé à 7h50 sur France Inter…

Fanny Ardant

Quelques extraits:

La comédienne Fanny Ardant reprend au théâtre « Hiroshima mon amour » de Marguerite Duras, et nourrit une grande admiration pour l’auteure : « Duras allie la forme et le fond, elle parle de la chose essentielle qu’est l’amour, que l’amour rend fou. »

J’aime aussi l’idée que Duras est comme une pile électrique, qu’elle aime provoquer, elle attend de celui qui l’écoute qu’il soit intelligent

Fanny Ardant poursuit : « Quand on demandait à Duras : ‘Vous êtes en colère?’, elle répondait ‘Oui’. On disait ‘Contre quoi?’, elle répondait ‘Contre tout, contre Dieu surtout' »  L’indignation rend vivant, on ne s’assagit pas, on ne se résigne pas ». .

Pour Fanny #Ardant, #Duras n’aurait pas aimé notre époque : « Cet espèce de puritanisme (…) Les groupes sociaux sont dangereux, ils diluent, rendent tolérants. Dans la solitude, vous vous construisez. Si j’étais tout le temps dans la société, je jetterai une bombe. »#le79Interpic.twitter.com/cNvhe0aUjw

— France Inter (@franceinter) June 12, 2019.

Dans la pièce que l’actrice reprend au Théâtre des Bouffes Parisiens, elle est seule en scène mais accompagnée par la voix, seule, de Gérard Depardieu.

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Présentation deHIROSHIMA MON AMOUR AVEC FANNY ARDANT

Résumé

Découvrez l’adaptation pour les planches d’Hiroshima mon amour avec Fanny Ardant.

Hiroshima mon amour est le scénario écrit par Marguerite Duras pour le film d’Alain Resnais sorti en 1959. Bien que retraçant la rencontre entre une Française et un Japonais à Hiroshima quelques années après la bombe atomique, Hiroshima mon amour est surtout le cri du souvenir d’un amour brûlant, scandaleux et déchirant, que cette femme connut avec un soldat allemand à Nevers pendant la seconde guerre mondiale.

« Orchestrer la rencontre entre cette exceptionnelle écriture et cette voix si singulière m’est apparue comme une évidence absolue. J’y ai trouvé l’une des plus belles œuvres de Marguerite Duras. J’ai immédiatement imaginé Fanny Ardant porter ces mots foudroyants » – Bertrand Marcos

 

« Le Loup »/ BD de Jean-Marc Rochette

9782203196773Résumé de l’éditeur : Après Ailefroide, Rochette questionne la place de l’homme face au règne animal. Comme dans son précédent album, l’action se déroule au cœur du Massif des Écrins, dans la vallée du Vénéon. Un grand loup blanc et un berger vont s’affronter passionnément, jusqu’à leurs dernières limites, avant de pactiser et de trouver le moyen de cohabiter. Rochette célèbre une nouvelle fois la haute montagne, sa beauté, sa violence ; l’engagement et l’humilité qu’il faut pour y survivre. Il tente aussi, par la fiction, de trouver une porte de sortie au conflit irréductible de deux points de vues, justes l’un et l’autre : les bergers qui veulent protéger la vie de leurs bêtes, les parcs qui tentent de sauver des espèces en voie d’extinction.

 

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Editions Casterman, 112p.

« L’essai »/ Bd de Nicolas Debon (2015)

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(Merci à Marie-Hélène qui m’a offert cette bande-dessinée…Je dois l’avouer il y a une continuité d’intention depuis le cd relatant l’insurrection ouvrière de chez Lip, les boucles d’oreilles Frida Kahlo et cette BD….)

RÉSUMÉ ESSAI (L’)

Avec L’Essai, Debon signe un histoire complète qui, entre fiction et réalité, met en scène l’histoire vraie d’une communauté anarchiste. Nicolas Debon s’inspire de l’histoire vraie d’une communauté anarchiste installée dans les Ardennes en 1903. Fonctionnant sur le principe de liberté et sur les préceptes libertaires, la communauté de L’Essai illustre à merveille l’espoir d’un modèle de société différent et exempt de toute autorité, dans une France plongée dans la misère. Un récit historique poignant sur un épisode méconnu de notre histoire et mis en images par un auteur au talent hors du commun.

Une aventure documentaire, un récit inspiré d’une histoire vraie, mais aussi une bande dessinée servie par un graphisme original avec des couleurs directes parfaitement appropriées aux décors majestueux.

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L’histoire véritable:
Nous sommes en 1903 et le mouvement anarchiste prend de l’ampleur, alors que la révolution industrielle pose des questions cruciales sur l’asservissement de l’homme à un destin qui ne lui appartient plus. Fortuné Henry a dépensé presque toutes ses économies pour acheter une parcelle de terre dans les Ardennes, au cœur du village d’Aiglemont. Seul avec quelques outils, il entreprend de canaliser les écoulements d’eau, se construit une cabane, et s’installe au milieu de nulle part, à la stupeur des habitants. Le projet de Fortuné est simple : il veut construire ici la première cellule d’une société nouvelle, où les hommes et les femmes vivraient et travailleraient en commun, sans gouvernement, sans autorité, forts de l’ambition commune de vivre ensemble. Il l’explique sans sourciller à un groupe de villageois qui vient à sa rencontre, et peu à peu l’information circule. De premiers volontaires rejoignent l’anarchiste idéaliste, et petit à petit le projet prend forme. Une première maison est construite, le terrain est savamment mis en culture. La communauté d’Aiglemont devient un vrai projet, qui surprend autant qu’il attire la curiosité. Malgré le manque d’argent, mais face à un intérêt de plus en plus grand des journaux et de la société civile, il semble trouver une forme d’équilibre.

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