Ruines de rocaille.

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Restreints dans un espace à l’air raréfié, les mots, suffoquent au soc sectaire qui les dévore et les rejette torréfiés, en rituels délétères à la page avare.

Laborieux ouvriers rouges de rage, ils réparent  à la cage les trous du ciel avec ardeur sans laisser d’autres traces de leur passage que des ruines de rocaille qui roulent à la gorge

en désir d’improbables fleurs.

 

Barbara Auzou.

 

 

 

 

 

19 réflexions sur “Ruines de rocaille.

  1. Des mots affairés qu’ils professent, les Géants redeviennent l’insecte qu’ils n’auraient jamais dû cesser d’être… par pitié ne me parlez pas de justice…il est trop tard pour revendiquer l’ombre du chêne…
    L’ordre n’a pas à voir avec les brèves de contour et les auto-écoles de caddy.
    La matière première a bing-bang, c’est le bois de ce banjo , il n’y a que le luthier qui peut la trouver et en corps…

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  2. Bon jour,

    Rives balisées
    Unies fertilisent la pensée
    Inventent des peuples
    Nordiques ailés
    Et levant une armée
    Soudée aux mots de victoire

    Derniers remparts
    Entre réalité d’hier et d’ici

    Roches défigurées
    Os déterrés de la Terre
    Cercles ébouillantés
    Arthroses millénaires
    Infortune de la Beauté
    L’égale s’imposent …
    Lénifiantes …
    Envoûtantes …

    Max-Louis

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