une lune est morte tout à l’heure
dans le carreau du temps
et dans un testament renouvelé
je souscris au semblable
à la barbe de ton ciel élégant
à quoi bon essayer de comprendre
comment fonctionne le monde dans l’allongement
des fenêtres
je veux avec toi vivre dans la robe longue
d’une vie végétale
faire pousser l’enfant qui rêve
derrière l’œilleton des sentences
on laissera d’abord aller la lumière
puis l’âme venir à la bouche en silence
j’offre mon dos à l’habitude avec une joie première
il n’y a rien à promettre puisque tout consent
et que tout est retour
toi tu sais ma manie de vouloir toujours
tenir ensemble les choses embrassées
et de les écouter si longtemps
que la vie passe
follement
Barbara Auzou
Il mérite d’être déclamé à très haute voix ce poème !
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Ou murmuré à l’oreille des arbres?
Merci Isabelle…Belle journée…
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Encore mieux…
Merci à vous, Barbara.
Et très belle journée !
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🌻
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🌷
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Je veux bien me porter volontaire pour le dire – avec le ton qu’il m’inspire – dans un temps prochain, si l’autrice m’y autorise.
Ce ne peut, aujourd’hui, n’être qu’un vœu…
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Avec un très grand plaisir Lelius….
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vivante beauté… magnifique…
merci Barbara
je t’embrasse très très fort
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C’est moi qui te remercie Francine
Je t’embrasse très très fort aussi
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C’est un beau poème… »je veux avec toi vivre dans la robe longue /
d’une vie végétale ».
Bonne journée!!
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Un grand merci Isabel
Je vous embrasse
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Trop trop beau. Merci encore pour ce beau partage.
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Un grand merci à toi Ugetse
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J’aime bien 👍
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Merci
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Pingback: ‘Au pied d’un seul arbre LXXII’ – De braises et d'ombre…
Un grand merci ému Lelius…
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