Si Delphine de Vigan connaît désormais un grand succès populaire avec ses romans tels que No et Moi ou Plus rien Ne S’oppose à La Nuit, les romans de Marie-Hélène Lafon restent plus confidentiels.À l’occasion de cette rentrée littéraire, Delphine de Vigan partage avec nous son enthousiasme à la lecture de Nos Vies:
« je lis Marie-Hélène Lafon depuis son premier livre: Le Soir Du Chien. J’admire la manière dont elle creuse son sillon et construit son oeuvre, à la frontière entre la littérature et la sociologie, une ligne de crête qui repose sur sa remarquable maîtrise du verbe. Elle a beaucoup écrit sur le monde paysan dont elle est issue…Nos Vies se passe en ville, au Franprix de la rue du Rendez-Vous de Paris..L’auteure conte un amour fantasmé, entre Gordana, spectaculaire caissière à la poitrine avantageuse, et un homme, qui, chaque vendredi, manoeuvre pour passer à la caisse…Il me semble qu’avec ce livre elle s’aventure dans un registre plus émotionnel, plus intime que d’habitude, et on se surprend à espérer que ces solitudes finiront par se rencontrer… »
« Nos vies » de Marie-Hélène Lafon (Buchet-Chastel, 183p )
Lire dit-elle 
Je l’ai commencé, c’est vrai que le moins qu’on puisse dire c’est que l’écriture est très particulière, singulière. Pour l’instant, je n’arrive pas à me laisser prendre. Mais sans doute ne suis-je pas assez disponible et peut-être que comme d’autres, ce livre attend son heure pour m’emmener.
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Cela arrive oui…
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