Je re-re-re…lis beaucoup de poésie en ce moment et c’est comme ça que j’ai exhumé Maurice Fombeure des entrailles de ma bibliothèque…Mes annotations d’une écriture encore enfantine laisse peu de doutes sur la durée de l’oubli du Monsieur…J’avais souligné celui-ci et aujourd’hui, je ne sais plus pourquoi!
J
Réveil des temps de guerre
Le clair visage de l’amour
Parfois rit au faîte des granges
Et m’apaise d’un long silence
Chacun de ces soldats sans nombre
Gémissant comme des enfants
Ainsi caresse un rêve, une ombre
Mais le clairon, notre olifant
Brise tout de ses ailes dures.
Olisy, le 7 novembre 1939