Ce sont ses derniers mots. Avec La Mémoire des sentiers, le poète Michel Butor, décédé en août 2016, inaugure une nouvelle collection dans laquelle des écrivains s’entretiennent de leur passion pour la montagne avec Fabrice Lardreau, lui-même auteur et montagnard. Michel Butor y raconte « ses » montagnes : les Rocheuses, le Japon, la Suisse. Il dit son goût pour les téléphériques, l’espace américain, la recomposition du paysage pendant la marche et les mouvements de la mémoire qu’elle entraîne. Il éclaire certains pans de son œuvre (le travail sur le temps dans La modification) par ses expériences de randonnées. Des floraisons japonaises, il retient un sentiment d’impermanence des choses. En Suisse, il guette par sa fenêtre les variations de la lumière. Un petit essai qui a le bon goût de ne pas se prétendre traité de sagesse.
D’après un article de Télérama.
2T Ed. Arthaud, coll. Versant intime, 160 p
A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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Le dernier entretien de Michel Butor, avec les raisons qui l’ont « converti », de romancier surdoué qu’il était, à abandonner le roman pour se consacrer à la poésie pure: https://amisdelegeard.wordpress.com/2016/03/24/michel-butor-la-modification/
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Merci à vous…
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