La chambre de Don Quichotte.

Voici ma quatrième collaboration avec le peintre Niala-loisobleu.

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La chambre de Don Quichotte – 16/03/2018 – Niala

Acrylique s/Canson, encadré s/verre 30×40

 

Au galop furieux des cœurs fous

s’emballe la roue, pilon à la poitrine

qui écrase rouge et turbine

claque, éclate en orageux déversoirs

vocifère la colère des grands soirs.

 

Il brûle elle revient il repart

Il l’épouse elle refuse , feux noirs

allumés aux yeux du redresseur de torts

enragé à vouloir faire de l’auberge un château enchanté

toujours toujours à l’armure et encore

à raviver de la Dulcinée les flammes

et à ses yeux furieux la braise

qui sert de bûcher au cadavre de ses chimères

aux pales du moulin à vent qui aplatit l’orgueil à son aise

comme on adoube

comme on enterre .

 

 

La jeune laboureuse, belle allure, jolie monture, avait ce soir-là

revêtu le costume d’un taureau impérieux à qui on n’en compte pas.

Mais le moulin en cette nuit d’orages organiques

dévia le vent d’une histoire destinée à jaillir dans le monde.

Amour et Sérénité au sein d’une chambre bleue se trouvèrent réconciliés.

Et aux cendres d’un matin, ce qu’il restait à moudre au moulin d’une table ronde :

-As-tu bien dormi ma Dulcinée ?

-Oh oui ! Et toi, mon chevalier ?

 

 

Barbara Auzou.

12 réflexions sur “La chambre de Don Quichotte.

  1. Comme le peignant à nouveau
    debout
    face à ton écritoire
    je chevalet ruant des quatre
    attrapé par la crinière comme par l’aqueux
    quel cheval d’art son…et lumière

    La tienne évidemment

    Que c’est beau quand tu me repeins de ce regard posé sur l’étoile

    Merci tellement Barbara.
    N-L

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  2. A reblogué ceci sur Niala-Loisobleuet a ajouté:
    Comme le peignant à nouveau
    debout
    face à ton écritoire
    je chevalet ruant des quatre
    attrapé par la crinière comme par l’aqueux
    quel cheval d’art son…et lumière

    La tienne évidemment

    Que c’est beau quand tu me repeins de ce regard posé sur l’étoile

    Merci tellement Barbara.
    N-L

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