Voici « LES TERRIERS V » le cinquante-et-unième de cette nouvelle Epoque 2019 avec le peintre Niala.
C’est un travail à quatre mains , merci d’en tenir compte dans vos commentaires et vos likes.
L’EPOQUE 2019/51
Bouleversé
Peut-être
Quand je vois
Fendue au jardin
La forme de ton être
Que la paix a ravie
Je me fais le témoin
De l’infini Loin
D’une illustre conquête
Sinon un besoin d’affirmation
Un élan sauvage et surpris
A l’unisson duquel je frissonne
Comme on aboie
Le répit de l’intimité a les doigts
Tendres et il y a d’eau assez
Pour baigner un verger tout entier
Toute droite sortie de la gorge du monde
La lumière coule élargie
Toujours plus en dedans
Ronde d’un possible dénuement
Que j’embrasse et que je soustrais
Rose pareil l’enfant y boit
Nos alphabets secrets
Barbara Auzou.
Ici n’est pas n’importe où
rien par-dessus un mur
aucune eau plus pure
c’est selle pour monter accru
Dunes et digues dondaines
pinèdes et châtaigneraies
vont de pair avec le four à pain
et le peint d’épices
ça sent le garenne
l’autan
le mont
et la Seine
qu’un tandem méandre
un chien noir à tomates et de la menthe fidèle…
N-L
J’aimeAimé par 1 personne
Que protège l’arbre à soie, fileur de légendes…
J’aimeAimé par 1 personne
Quenouille et rouet l’arbre à soie produit à tisser…
J’aimeAimé par 1 personne
CE QUI NE SE DIT PAS
La nuit cambrée de tes folies
Le jardin clos de nos je t’aime
Une tiédeur où je me plie
Et… Tout ce qui ne se dit pas
Ta lèvre au vert d’où j’émigre
A l’autre bout de tes pensées
Nos pôles au sud en tête à tête
A l’indécence des idées
Ta symphonie qui me rappelle
L’autre rivage sous ta voix
A mes délires à tes pluriels
Dans un voyage au long de toi
Ton souffle tendre où je m’enlise
L’aigre douceur dont tu te pares
Lorsque ton vin m’italianise
Quand tout s’allume sous ton fard
Ton alphabet quand tu m’emmènes
Les mots mouillés qui m’acheminent
Au temple chaud de nos haleines
Au figuré comme une rime
Mon Alpe blanche
Mon altitude
Où je me penche à l’infini…
Au point virgule de tes hanches
Ta vérité comme l’on dit
Des mots voyants de ta lumière
Qui ne sont pas au dictionnaire
Et… Tout ce qui ne se dit pas
****
Et à ton rouge sidéral
Ses profondeurs où tu te mires
Ta barque aux flaques hormonales
Où sombrent au soir les délires
Outre le rêve qui t’incarne
A cette épreuve qui s’immisce
A ton berceau teinté d’arcanne*
La fleur au secret d’un calice
Ce rouge au blanc qui va croissant
Croissant de roux de lune en lune
Aux sources rares au ras des sangs
La corde au mât de ta lagune
Teintée de l’onde où va dormant
Comme un péché sous la dentelle
Aux soirées froides où va longtemps
Une habitude mensuelle
Vingt ans déjà riche de rose
Ce jour aux jours à l’amertume
Le temps de nos métamorphoses
Comme l’époque se consume
De fille en femme
Dans tes carnets
D’orbes infâmes lassée livide
L’ex jeunesse médicinée …
A ses effets d’éphéméride
Et… Tout ce qui ne se dit pas
Mes yeux cachés comme une ride
Qui ne regardent plus que toi
*Arcanne avec 2 « N » : Poudre de traçage de couleur rouge
Jacques Gourvennec (Extrait de: Poète sale type)
J’aimeAimé par 1 personne
Croissant de roux de lune en lune, je retiens cela, définitivement de ce poème que je ne connaissais pas…
J’aimeAimé par 1 personne
Retenir juste ce qui part au moment qui crie…
J’aimeAimé par 1 personne
Qui violoncelle les cordes vocales…
J’aimeAimé par 1 personne
En paroles d’alto…
J’aimeAimé par 1 personne