parce que ton visage est ce que je connais de plus proche de la terre
parce que tes mains ont quelque chose de lent et de secret
la beauté d’un bleu déserté
la fraîcheur d’un lit sincère
je t’écris
et j’accroche partout à la crue des paroles
des raisons plus hautes et invisibles
la poésie n’est pas un petit supplément d’âme dont il faudrait s’orner
c’est un acte ardent
une résistance forcenée
un corps à corps patient avec le sensible
un très ancien rendez-vous sans le faste des jardins mais avec l’oiseau fou
que rien ne plie
et qui ne se livre pas d’emblée
une liesse d’herbe qui subitement te déclarerait heureuse toi aussi
voilà ce que je suis
voilà mon appartenance sans retour
et je fais de la constance de nos routes parsemées de ruches
une libation pour le stable
prompte à se donner dans la toute première fleur
l’amour d’un seul tenant et un bouquet sur la table
B.
Tout simplement sublime
Merci Barbara
je t’embrasse
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Un grand merci à toi Pierre…
Je t’embrasse fort…
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Cet oiseau fou, si vaste et si beau. Radieuse journée.
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Merci Alexandre
Radieuse journée à vous aussi…
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Oh ! Merveille…
Merci, Barbara
Je t’embrasse fort
et c’est tellement juste ce que tu dis de la poésie…
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A toi merci Francine
Je t’embrasse fort moi aussi…
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Oh, c’est une magnigique lettre! 💜
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Merci Filipa!
Je t’embrasse
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Je t’embrasse Barbara.
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Sublime cette lettre. ♥️🥰🌹
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Merci Ugetse
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