
Tu es ici, l’oiseau du vent tournoie,
toi, ma douceur, ma blessure, mon bien.
De vieilles tours de lumière se noient
et la tendresse entrouvre ses chemins.
La terre est maintenant notre patrie .
Nous avançons entre l’herbe et les eaux ,
de ce lavoir où nos baisers scintillent
à cet espace où foudroiera la faux .
« Où sommes- nous? « Perdus dans le cœur de
la paix. Ici, plus rien ne parle , que,
sous notre peau , sous l’écorce et la boue,
avec sa force de taureau , le sang
fuyant qui nous emmêle , et nous secoue
comme ces cloches mûres sur les champs » …..