on a interprété les vents solaires
riant souvent de notre belle ignorance
on a noué nos racines chaque fois plus serrées
autour d’une étoile ivre encore proche de l’enfance
puis ramené de nos pêches nocturnes des bouquets
de temps rompu et de fleurs sauvages
on a contourné le néant des phrases
comme on a pu
pour caresser la pierre ses raisons entières
transparentes
tiré des saisons vastes à nos fenêtres
ancré dans notre sillage un amour bien dans ses poulies
aux mains urgentes toujours au bord des fruits sans faillir
et d’un éternel été
et c’est assez pour qu’un jardin s’éprenne de nous
avec tous ses présages
pour que l’on soit à la fois l’arbre la terre et puis le ciel
et c’est assez pour cueillir au seuil de nous-mêmes
la seule lumière qui vient quand on l’imagine
Barbara Auzou
Tres beau! Merci à toi bonne journée et bisous 😘
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Merci à toi Julie…
Belle journée aussi et bisous ❣❣❣
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Merveille ! je t’embrasse amie poète.💛💛💛
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Un grand merci à toi Juan
Je t’embrasse bien fort💛💛💛
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il me touche beaucoup ce poème… magnifique…
merci Barbara
je t’embrasse très très fort ❤️❤️❤️
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c’est moi qui te remercie Francine
et je t’embrasse très très fort aussi
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vous êtes tout cela ainsi que l’oiseau…
http://cassiopee17.fr
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Tres touchée
Merci Sedna💙💙💙
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C’est toujours un sans faille ! Bonne soirée Barbara !
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Merci Filipa!
Plein de bisous💙💙💙
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