La longueur d’un livre influence t-elle son destin?
C’est l’un des poids lourds de la rentrée: Alan Moore, auteur de bandes-dessinées, fait son entrée en littérature avec un pavé de 1248 pages et 1kg2: Jérusalem. Le Dossier « M »de Grégoire Bouillet comporte quant à lui 864 pages, mais ce n’est que le premier tome! et le bien-nommé Kong de Michel Le Briz comporte 937 pages…
Pour les éditeurs, les gros livres sont objets de curiosité, de fascination mais aussi parfois de répulsion...Pour Nathalie Crom, cheffe du service livres de Télérama le gros livre peut être un handicap dans le cadre d’une rentrée littéraire, notamment pour les jurés »…Même son de cloche chez Jean-Marie Laclavetine,éditeur dans la prestigieuse collection Blanche de Gallimard,qui avoue « se faire régulièrement « engueuler » par les jurés des prix littéraires et les critiques parce que ses livres sont trop gros.Jérome Dayne, le patron des éditions « Inculte »qui publie Jérusalem d’Alan Moore avouequ’avec les gros livres, tous les frais augmentent, la seule chose qui reste à peu près fixe , c’est le prix; C’est là qu’interviennent les libraires, ces passeurs qui ont entre leurs mains le destin de ces livres phénoménaux et fragiles…
Alors, oui, la taille compte. Mais il y a peu de plaisirs plus grands, après tout, de refermer un pavé de 800 pages en se disant qu’il est finalement un peu trop court!
Bon jour,
Je ne pense pas que la taille compte. Exemples : « la planète des signes » de Pierre Boule, « Les fleurs du mal, de Baudelaire, …
Alors, effectivement au regard de début de XXIème siècle il est possible que plus le livre est gros plus sa destinée sur la durée aura un impact.
En fait, il y va comme des films, quand ça marche et bien l’on fait des suites et les séries des saisons. Bref notre époques auraient-elles une certaine boulimie pour échapper à une certaine réalité ?
(Je me demande si je ne suis pas en train de m’égarer, mille excuses)
Max-Louis
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Mais non au contraire, c’est juste!
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Je n’achète pas un livre 📙 au regard de sa taille.
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Moi non plus même si j’aime l’idée qu’il me dure longtemps…
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Terminer certains livres est une punition … un peu comme quitter un voyage au long cours …
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L’expression de « passeurs de livres » pour nos amis Libraires est remarquable.
Bonne journée
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bonne journée aussi
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J’ai connu quelqu’un qui lisait des annuaires téléphoniques !… 😀
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Moi aussi! et les dictionnaires du début à la fin!
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C’est intéressant un dico; mais bon, jusqu’à la fin… heu…
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Je pense que beaucoup de gros pavés ou de sagas ont des longueurs, et ont du mal à maintenir leur intérêt sur la durée.
Par contre, les livres courts vont souvent à l’essentiel, ne font pas de délayage, et peuvent en dire beaucoup plus long qu’un gros pavé indigeste.
Bien sûr il y a aussi des chefs d’oeuvres épais et des petits ouvrages insignifiants, mais je dirais que c’est la minorité.
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Ah il ya quand-même de bon gros pavés, je pense au Nom de la Rose, Au Chardonneret de Dona Tart, 100 ans de Solitude, La Maison aux Esprits , L’Art de la joie de Goliarda Sapienza…Et j’en oublie…Mais je n’ai rien contre les petits fulgurants non plus!
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Oui, ou Guerre et Paix, ou Belle du Seigneur …
Encore que certains de ces chefs d’oeuvre ont sans doute quelques longueurs aussi 🙂
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J’aime les auteurs qui disent beaucoup en peu de mots. Et il y a les exceptions
.
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