Je t’ai posé des mers toutes droites
sorties de mes poches avec toutes leurs mouettes rieuses
faisant leurs gammes à la gorge adroite
du ciel. J’ai arrondi tes flancs pour les contenir
à ta dentelle et boire à mon tour à plat ventre
sur les roches résolument joueuses
qui soutiraient mes palmes, ma pelle à déterrer l’alluvion
et puis mes billes de verre
qu’invariablement tu me ramenais,
polie, au fond.
Barbara Auzou.
Ni monarchistes pas plus que dogmatiques nos jeux d’ô ont pourtant un aspect royal et de la célébration d’une messe
Leur beauté dans l’absence de tabous le doit à leurs vertus réelles
Je ne mes souviens pas avoir tangué dans un résolu aussi clair de ressac dont j’ignorais non seulement le tempo mais méconnaissais le langage
Vers mer et dentellière tu fais nouvelle version surtout quand tes palmes se mettent au boulot
Je m’enroche sans conditions….
N-L
J’aimeAimé par 1 personne
Le partage de l’âme comme ligne d’horizon…
Le ciel et la terre, ce jour, sont de même chair…
J’aimeAimé par 1 personne
LA TORCHE
Je vous aime, mon corps, qui fûtes son désir,
Son champ de jouissance et son jardin d’extase
Où se retrouve encor le goût de son plaisir
Comme un rare parfum dans un précieux vase.
Je vous aime, mes yeux, qui restiez éblouis
Dans l’émerveillement qu’il traînait à sa suite
Et qui gardez au fond de vous, comme en deux puits,
Le reflet persistant de sa beauté détruite.
Je vous aime, mon coeur, qui scandiez à grands coups
Le rythme exaspéré des amoureuses fièvres,
Et mes pieds nus noués aux siens et mes genoux
Rivés à ses genoux et ma peau sous ses lèvres…
Je vous aime ma chair, qui faisiez à sa chair
Un tabernacle ardent de volupté parfaite
Et qui preniez de lui le meilleur, le plus cher,
Toujours rassasiée et jamais satisfaite.
Et je t’aime, ô mon âme avide, toi qui pars
–
Nouvelle
Isis – tentant la recherche éperdue
Des atomes dissous, des effluves épars
De son être où toi-même as soif d’être perdue.
Je suis le temple vide où tout culte a cessé
Sur l’inutile autel déserté par l’idole ;
Je suis le feu qui danse à l’âtre délaissé,
Le brasier qui n’échauffe rien, la torche folle…
Et ce besoin d’aimer qui n’a plus son emploi
Dans la mort, à présent retombe sur moi-même.
Et puisque, ô mon amour, vous êtes tout en moi
Résorbé, c’est bien vous que j’aime si je m’aime.
Marie Nizet
J’aimeAimé par 1 personne
La belle lumière de la conscience d’un tout…
J’aimeAimé par 1 personne
Très joli, ce poëm! Merci.
J’aimeAimé par 1 personne
Merci à vous…
J’aimeAimé par 1 personne
Merci aussi
J’aimeAimé par 1 personne
Énergie entièrement naturelle
Tout est analysé et mis au potentiomètre réglant l’éclairage à la situation…
Je t’M telle…
J’aimeAimé par 1 personne