Porto
pudiquement nos plaies nues
dans leur enchevêtrement de couleurs
et d’ailes trop graves pour se déguiser
trop aériennes pour ne pas danser
douceur malgré le froid de la vie parfois
et tous ces vents dont nous ignorons le sens
nos âmes portées à maturité dans des celliers
immenses
c’est Pessoa revisité entre flegme et rage
entre failles et faïences
une artère sans fin nous abreuve de sensibilité
doucement la rive du Douro allonge ses solives gémissantes
aux venelles de nos corps en décrue
fado d’eau douce sur la pierre dure
et la mer encore à notre route toujours parallèle
il n’y a que nous et l’univers
pas d’autre surprise que la beauté sinon l’amour
nous ne sommes que des mains qui cueillent des fleurs
à leur insu *
Barbara Auzou.
*Fernando Pessoa
magnifiquement fado…
Je t’embrasse.
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Merci à toi Francine
Je t’embrasse itou
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Oh merci encore Barbara! Je suis née à Lisbonne, mais mon coeur appartient à Porto.
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Merci à vous Filipa
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J’ai reconnu Porto au premier coup d’oeil et ta poésie m’évoque tant de chose… Superbe Portugal
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Merci à toi Alain..
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Superbe ! À accompagner d’un de ces vins rouges de Douro que j’aime tant.
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A la tienne Michusa!
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