Ce poème figure dans le recueil Menthes-friches
La pomme de mon enfance
me remonte au gosier en haute-voltige
là où des oiseaux d’osier en nombre
se balancent
mauves
entre des arbres familiers des ombres
et des statues de marbre callipyges
Les feuilles alors étaient folles de nous
et les herbes s’acharnaient à nos genoux
Il me semble aujourd’hui que les roses
se sont tassées sur leur tige
et ne regardent plus en face le jardinier
venu sans sa femme les décapiter
Barbara Auzou.
Superbe poème. Il faut que je pense à me procurer ton recueil 😃
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Merci Alain
Belle journée à toi
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Pingback: Callipyge / Reprise — Lire dit-elle – TYT
très beau…
merci Barbara
je t’embrasse fort…
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Merci Francine
je t’embrasse fort itou…
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